Kabila, RDC

Par P. Ndongo

La RDC se souvient de son ancien Président Laurent Désiré Kabila assassiné il y a 19 ans le 16 janvier 2001 au Palais présidentiel à Kinshasa. Dans un contexte électoral tendu, la commémoration a pris une dimension davantage politique. Alors que les autorités s’étaient rassemblées en la Cathédrale du Centenaire pour prier mais pas seulement. En ce moment où Joseph Kabila, président sortant et fils de l’ancien chef de l’État, se montre plus démocrate qua jamais à leurs yeux en cédant le pouvoir, ils étaient nombreux à ne pas cacher leur admiration.

« C’est un cadeau que Dieu nous a donné et que M’zée nous a laissé. Qu’on le veuille ou non, mon époux a permis à ce pays de se relever », a tranché la Première Dame, Marie-Olive Lembe Kabila. Toujours présent à la messe de requiem comme au Mausolée Laurent Désiré Kabila, le Pasteur Mugalu, chef de la Maison civile du chef de l’État, a lui rappelé le « grand » 3e Président que le pays a connu et qui ‘’nous a laissé en héritage le principe de ne jamais trahir le Congo ».

En pleines tensions diplomatiques avec les occidentaux en marges du processus électoral en cours dans le pays, la rhétorique tombe à point pour Joseph Kokonyangi. Pour cet inconditionnel de la Majorité présidentielle, le chef de l’État a pris la tête du front anti occidental sur le continent. « Joseph Kabila est en train de libérer l’Afrique de l’impérialisme ».