Par P. Ndongo
Service minimum pour l’opposition contestataire des élections en RDC. C’est ce qu’il faut en tout retenir du sommet de la double troïka des chefs d’États de la SADC jeudi à Addis Abeba.
S’ils ont reconnu la démarche engagée par le candidat de Lamuka devant la Cour constitutionnelle, les dirigeants de la région sont restés mesurés.
« Le sommet a pris note de la requête électorale déposée devant la Cour constitutionnelle pour contester les résultats provisoires de l’élection présidentielle et a appelé l’ensemble du peuple congolais et tous les acteurs politiques concernés à rester calmes et à agir de manière à consolider la démocratie et à préserver la paix, et pour aborder tout électoral », a simplement expliqué le communiqué final.
Pour le reste, la SADC a affiché sa satisfaction quant au déroulement des élections du 30 décembre 2018 pour lesquelles elle « féliciter » le Gouvernement et en particulier le chef de l’État Joseph Kabila pour son leadership. « En dépit de certains incidents et des défis logistiques, ainsi que des obstacles causés par l’épidémie dévastatrice d’Ebola et les insurrections de sécurité », ont expliqué les Chef d’État.
Autre mauvaise nouvelle pour la coalition Lamuka qui mise beaucoup sur la Communauté internationale, le message de la SADC adressé justement à celle-ci. Elle l’invite à respecter la souveraineté et l’intégrité du territoire national de la RDC. Les puissances occidentales, en particulier, avaient ces derniers jours multiplié les pressions sur les autorités congolaises et la CENI pour obtenir le recomptage des voix.
Dernier recours dans la guerre diplomatique pour Martin Fayulu, le sommet de l’UA consacré sur la crise post-électorale en RDC prévues dans les prochaines heures et au cours de laquelle toutes les recommandations sont possibles.