Par Roberto Tshahe
Depuis que le président de la CENI a annoncé l’usage de la machine à voter comme prioritaire pour la tenue des élections en décembre 2018, l’opposition politique s’inquiète de plus en plus. Après les échanges entre la CENI, le MLC, et l’UNC, c’était le tour de l’UDPS à répondre à l’invitation de Corneille Nangaa. Mais cette dernière a rejeté l’offre.
Dans un entretien accordé à Cas-info courant vendredi 23 février, Peter Kazadi, cadre de l’UDPS et ancien conseiller juridique d’Étienne Tshisekedi, rejette toute sorte d’information faisant allusion à une attente existante entre la CENI et l’UDPS pour une concertation sur la machine à voter : « nous sommes en train d’assister à une sorte d’imposition de la part de la famille politique de Kabila, explique ce cadre de l’UDPS, Nangaa prend des initiatives seul. Il veut le faire passer par la force et il considère que nous, acteurs politiques, sommes là pour l’accompagner dans son entreprise de tricherie ».
Argumentait-il, « nous ne voulons pas l’accompagner dans cette démarche. Ils n’ont pas du tout la volonté de nous emmené aux élections. Tant que Nangaa restera à la CENI, il n’y aura jamais des élections ».