Par Edmond Izuba
Les problématiques de caution, machine à voter, le seuil de représentativité continuent de diviser les parties prenantes au processus électoral, société civile-classe politique, quelques heures après la promulgation de la loi électorale par le chef de l’Etat. Ce texte, d’après la nouvelle société civile congolaise, est promulgué dans des termes divergents qui sont inquiétants, contrairement aux attentes des partis politiques et la société civile. Le coordonnateur de la NSSC, Jonas Tshiombela, a souligné du fait que cette loi conserve en soi des germes de contestations et bloque délibérément le processus de la démocratisation de la République Démocratique du Congo.
A la Commission Électorale Nationale Indépendante, Ceni, l’heure est plutôt à la mise en place des mesures d’application et d’appui à cette loi électorale qui devra attendre trente jours pour sa publication dans le journal officiel. Le rapporteur de cette institution, Jean Pierre Kalamba, a confié à Cas-Info que ces mesures d’application permettront une large compréhension et inclusion des parties prenantes aux élections. La sensibilisation doit être de mise.
Le texte prévoit un seuil de représentativité de 1 % de suffrages à compter au niveau national pour qu’un parti ou un candidat indépendant puisse siéger à l’Assemblée nationale. Il prévoit également une augmentation de la caution pour les candidats et l’adoption de « machines à voter » dans les bureaux de vote.