Par CAS-INFO

Ils ont refusé résolument d’être complices d’un complot contre la démocratie parlementaire.

Les patriotes congolais, c’est d’eux qu’il s’agit, sont montés au créneau ce lundi 16 novembre pour lancer une alerte générale à la population congolaise, interpellant spécialement le Conseil d’Etat que coiffe le Professeur Vunduawe Te Pemako.

Dans une déclaration rendue publique, ce lundi, dans un des cadres de la seizième rue Limete résidentiel, ils ont condamné « avec la dernière énergie les manoeuvres politiciennes tendant à torpiller les équilibres interinstitutionnelles, notamment, « le harcèlement immoral, illégal et illégitime que subit le Bureau de la Chambre basse de notre Parlement ».

Selon ces jeunes patriotes, « la qualité de la vie quotidienne ne cesse de décroître, les prix des biens de première nécessité ne cessent de grimper et les impacts de la COVID-19 ne nous laissent pas entrevoir un avenir meilleur pour la période des festivités qui s’annonce et pour le Congo de 2021 ».

Et de lancer un vibrant appel au Conseil d’État.
« De grâce, puissiez-vous, cher Conseil d’Etat, conseiller aux politiciens de s’attaquer à l’essentiel de la crise sociale au lieu de monter, dans les laboratoires politiciens, des crises interinstitutionnelles anodines et qui ne visent que la vampirisation de l’Etat et le malheur du congolais »

Procès sérieux réclamé

« Nous croyons en la justice juste et distributive, aux valeurs intrinsèques que reflètent les personnalités des Juges de votre composition parmi lesquels, certains Professeurs d’universités, enseignants-chercheurs et Hommes qui ne devraient plus rien avoir à gagner de plus que leur dignité », concluent-ils dans leur mémo en soutenant d’un ton ferme le leadership des membres du bureau définitif de la troisième législature de la troisième République dont la présidente et le Rapporteur.