Par CAS-INFO

La mise en accusation de François Beya, « Monsieur sécurité » du président Félix Tshisekedi se fait attendre, plus d’un mois après son arrestation sur fond de rumeurs de tentative de coup d’État.

Trois jours après son arrestation, la présidence de la République avait affirmé que les enquêteurs de l’ANR possédaient contre Beya des « indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale« .

Pendant ce temps, les services de l’ANR poursuivent les enquêtes et des nouvelles arrestations sont signalées parmi les proches de l’ancien responsable de la sécurité de Tshisekedi et la Garde républicaine.

Guy Vanda, secrétaire particulier de François Beya, arrêté il y a peu, est également gardé à l’ANR.
Selon plusieurs sources proches du dossier, des messages « dommageables » auraient été trouvés dans ses téléphones.

Matata Arsène, lieutenant-colonel de la Garde républicaine, commandant bataillon, est aussi arrêté depuis le 14 février par le commandant de la Garde républicaine au camp Tshatshi.
Il est détenu dans un endroit non connu de sa famille.

D’après toujours des sources sécuritaires, l’ANR a réussi à mettre la main sur un étranger impliqué dans ce « complot« . Deux autres sont recherchés.

Alors que ces enquêtes se poursuivent, Félix Tshisekedi et son épouse ont quitté Kinshasa dimanche pour un séjour à Bruxelles avant l’étape de Dubaï.