Par CAS-INFO
Le Comité laïc de coordination traverse-t-il déjà une crise interne ? La question mérite d’être posée à la lecture du communiqué diffusé ce lundi par deux de ses membres. Dans ce court message visant à rompre leur silence, Leonnie Kandolo et Thierry Nlandu laissent apparaitre des signes de désaccord au sein de l’organisation affiliée à l’Église Catholique.
« À vous tous qui vous souciez de la vie de votre sœur Leonnie Kandolo et de votre frère Thierry Nlandu, nous sommes en vie et continuons notre combat », écrivent les deux dirigeants du CLC qui affirment être « prisonniers en externe », du régime, et « marginalisés en interne au sein du Comité laïc de coordination », peut-on lire dans le texte.
Contactée par CAS-INFO, Leonnie Kandolo reconnait un malaise. « Vous avez quand même remarqué que depuis un certain temps les communiqués [du CLC] sont signés par Six au lieu de huit. Donc quelque part il y a un problème. Je ne veux pas m’étendre là-dessus. Mais ceux qui savent lire entre les lignes comprennent ce qui se passe », a-t-elle précisé.
Ce qui se passe, l’activiste pro démocratie l’évoque sans doute dans le communiqué. « Pour nous, quoi qu’il en coûtera, le combat reste le même : celui des élections sans Kabila ni la CENI dans sa composition actuelle », écrivent les deux personnalités du CLC tout en prônant une transition « citoyenne ». Car , « à 5 mois des élections personne ne peut nous convaincre de l’existence d’autre piste de sortie ».
À la tête de deux manifestations violemment réprimées par les forces de sécurité en Janvier et février derniers, le CLC s’est posé ces derniers mois comme le fer de lance de la mobilisation anti-Kabila avant de baisser de régime. De quoi susciter certains doutes. « Nous, nous voulons le respect de l’église catholique. Nous nous sommes derrières l’église l’’église catholique, nous ne voulons pas décevoir ceux qui nous ont donné une autorisation de fonctionner. », assure à ce sujet Leonnie Kandolo.
Que la CLC poursuive son combat. Il vrais que les élections libre ,démocratique et transparent ne sont pas sûr en rdc lorsque nous observons ce qui passe actuellement avec la CENI qui impose à, tous les congolais la machine, dans un pays où 25% de la population est analphabète. Et avec un fichier électorale contesté de l,opposition.