Par Badibanga poivre D’Arvor

Le dernier cas en date est celui survenu dans la nuit du 21 au 22 octobre en plein centre-ville. Il s’agit d’un gérant du bistrot « La soif » qui a été fusillé par des hommes armés non autrement identifiés. Selon des témoins interrogés, les malfrats ont emporté de l’argent avant de se volatiliser dans la nature, laissant derrière eux le corps de l’infortuné giser au sol.

La situation sécuritaire est inquiétante ces derniers jours à Bukavu, reconnait la société civile qui dénombre plus de quatre cas de meurtre en ce mois d’octobre. A l’en croire, la ville se compare à un théâtre d’insécurité qui endeuille des familles. Il y a peu, quelques mouvements citoyens ont interpellé le ministre de l’intérieur sur cette question lui faisant voir l’urgence d’équiper des éléments de la police et d’accroître des patrouilles. En réponse, le ministre soutient qu’un plan provincial de sécurité existe et sera exécuté de façon efficace.

Dans l’entre-temps, des cas d’assassinats se multiplient et le phénomène des corps sans vie trouvés çà et là dans la ville s’intensifie, déplore un militant du mouvement citoyen « Il est temps ».

La balle est donc dans le camp de la police et des autorités politiques compétentes afin de mettre à l’abri des criminels,  les paisibles citoyens. La sécurité de la ville ne doit pas exister que sur papier, mais elle doit se matérialiser par ceux qui en ont le sacré devoir, estime une organisation locale, à savoir artisans de la démocratie participative pour l’émergence du Congo, ADEPEC.