Kamerhe, 100 jours

Par CAS-INFO

Voilà qui s’appelle un revirement. À quelques heures du prononcé du jugement dans le procès de 100 jours, le greffier en chef de la cour constitutionnelle fait rétropedalage. Dans une lettre adressée au greffier divisionnaire du Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe, il renonce finalement à sa demande de transfert du dossier Kamerhe à la haute cour.

« Par son arret du 17 juin 2020, la Cour constitutionnelle avait déjà répondu à toutes les exceptions soulevées par le prévenu Kamerhe devant votre tribunal à titre d’une exception d’inconstitutionnalité. », explique le greffier en chef. La veille, il avait pourtant demandé le transfert de l’affaire « toutes affaires cessantes ».

Ce revirement s’explique par le rappel à l’ordre du président de la Cour constitutionnelle en personne. Ce dernier a enjoint le greffier divisionnaire du Tribunal de ne pas donner suite à la demande de son greffier, « qui ne semble même pas avoir trouvé opportun de me réserver copie de son courrier », s’est indigné le magistrat.