Par Siméon Isako

L’affaire AFDC-A s’est invitée à la conférence de presse donnée ve vendredi, 03 janvier 2020 par le cardinal Fridolin Ambongo.

«Notre classe politique au Congo, c’est si tu penses pas comme nous, tu es un ennemi. Et on le fait au niveau du pouvoir. On le fait au niveau de ceux qui détiennent le pouvoir. Comme tu n’es pas avec nous, nous allons tout faire pour te faire souffrir, nous allons tout faire pour t’arracher tes droits, mêmes tes droits légitimes. Et là, ça ne va pas », a dénoncé le cardinal.

Saisi hier jeudi par Modeste Bahati au sujet de cette situation, l’archevêque de Kinshasa demande à Félix Tshisekedi de se pencher sur la question afin que le camp Bahati soit rétabli dans son droit.

« Il appartient au Président de la République en tant que garant des institutions de sécuriser les uns et les autres. On n’a pas le droit de se comporter comme on fait maintenant avec les gens de l’AFDC tout simplement parce qu’ils ont des opinions différentes. Ce n’est pas juste », a t-il ajouté.

Fridolin Ambongo estime qu’Il est inacceptable qu’après l’accord de la Cenco que l’on continue à dédoubler les partis.

« Hier, c’était l’UDPS, c’était le MLC, c’était le MSR. Et l’accord de la Saint-Sylvestre avait levé l’option d’arrêter avec ces pratiques. Il appartient au Président de jouer son rôle et de sécuriser ce parti », a t-il conclu.

Depuis plusieurs mois, deux ailes se disputent la partenité du regroupement politique AFDC-A. Il s’agit du camp Modeste Bahati, initiateur de groupe radié du FCC mi – 2019 et Néné Ilunga Nkulu, qui chapeaute l’aile restée fidèle à Joseph Kabila.