Eve Bazaïba, Martin Fayulu, Baudouin Mayo, Delly Sesanga et Jean Marc Kabund lors de la lecture de la déclaration commune à Fatima/Kinshasa

Par P. Ndongo

L’Opposition ne décolère pas. Quatre jours après le discours du chef de l’État devant le Parlement, les principaux partis qui s’opposent à Joseph Kabila dénoncent un coup de force. Ils l’ont fait savoir dans une déclaration commune lundi.

Réunis dans la salle Notre Dame de Fatima, à Kinshasa, l’UDPS, l’UNC, le MLC, Ensemble ou encore la Dynamique de l’Opposition considèrent que le Président de la république est « désormais le mal aimé des Congolais ». Alors que le chef de l’État, qui venait d’opérait des changements importants à la tête des FARDC clamait sa passion pour le Congo, les Opposants ont tenu à lui répondre :

« En vérité, sa passion pour le Congo s’exprime par la corruption. C’est aussi l’appropriation de la CENI », ont-ils déclaré qui ironise sur la « passion criminelle » du Président de la république. C’est dans ce contexte que ces partis et regroupements politiques appellent les Congolais à « mettre fin » à la « passion criminelle », selon eux, de Joseph Kabila.

Les leaders de l’opposition réitèrent leur opposition à une candidature de Joseph Kabila. Ils réaffirment également la nécessité de de nettoyer le fichier électoral, de décrisper l’espace politique en permettant le retour des opposants en exil, et de libérer les prisonniers politiques en vue de garantir la bonne tenue des élections le 23 décembre prochain.