Par Jonsard Mikanda

L’heure est à la relance de plusieurs secteurs dont l’économie pour la survie de la population après la levée de l’État d’urgence sanitaire en RDC.

Voilà qui justifie l’entretien ce mardi entre le représentant-pays de la Banque Mondiale et la ministre d’État en charge des relations internationales de la République démocratique du Congo.

Marie Tumba Nzeza et Jean-Christophe Carret ont passé en revue les relations entre cette organisation et la RDC dans plusieurs secteurs de coopération.

Le représentant de cette institution internationale se dit heureux d’avoir rencontré la responsable de la Diplomatie congolaise pour faire un tour d’horizon des relations entre les deux parties.

« Quand on est Banque Mondiale comme institution, généralement nos interlocuteurs traditionnels sont le ministre des Finances, le Premier ministre, etc. pour discuter partenariat et projets de développement que nous finançons dans différents secteurs. Je suis particulièrement content de cette première rencontre d’échange », a-t-il déclaré.

Des sources proches du ministère renseignent que plusieurs projets ont été discutés entre ces deux personnalités qui ont besoin du soutien inconditionnel de la banque mondiale.

La RDC a enregistré une légère baisse de son taux de pauvreté ces 20 dernières années, surtout en milieu rural. Mais elle demeure l’un des pays les plus pauvres du monde.
En 2018, 72 % de sa population vivait avec moins de 1,9 dollar par jour, surtout dans les régions du Nord-Ouest et des Kasaï.

Selon les analystes economiques, la pandémie de coronavirus (COVID-19) devrait entraîner une récession économique de -2,2 % en 2020 en raison de la baisse des exportations due à la mauvaise conjoncture mondiale. Mais la reprise progressive de l’activité économique mondiale et le lancement de la production de la mine de Kamoa-Kakula devraient permettre un rebondissement de la croissance économique à 4,5 % en 2022.