100 jours, Kamerhe

Par Jonsard Mikanda

Réagissant à la condamnation de vital Kamerhe, Samith Jammal et Jeannot Muhima accusés de détournement des fonds alloués aux travaux de 100 jours de Félix Tshisekedi, le secrétaire général de la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a fait savoir que leur organisation émet encore des réserves en rapport avec le caractère sérieux de l’élan pris par la justice.

« C’est très tôt maintenant pour dire si c’est du sérieux ou pas, parceque il faut encore observer pour voir si c’est quelque chose qui a été faite pour régler un problème politique, ou encore, c’est vraiment des nouvelles dynamiques », a déclaré Donatien N’shole, au cours d’une interview à la presse.

Pour le secrétaire général de la conférence épiscopale nationale du Congo, il ya encore d’autres dossiers qui attendent encore afin que les victimes de sentent soulagées.

« Il ya beaucoup d’autres cas qui attendent la justice. Quand je vois des victimes des répressions qui sont encore là sans justice, ça fait mal. Le souhait de la Cenco, c’est de voir une justice sérieuse, une justice équitable. Mais que les enquêtes, tout ce qui se fait, arrivent à des résultats qui convainquent », précise Abbé Donatien N’shole, secrétaire général de la Cenco.