Par CAS-INFO

Le collectif des avocats de Vital Kamrehe ne se déclarent pas vaincus malgré la condamnation de leur client.
Dans leurs interview à la presse, les avocats du directeur de cabinet de Félix Tshisekedi qui se disent choqués par la célérité qui a caractérisé le processus de condamnation de Kamerhe, annoncent leur intention de faire recours à d’autres instances judiciaires pour que leur client recouvre ses droits.

« Nous exercerons toutes les voies de recours possibles, en République démocratique du Congo, devant les cours régionales Africaines et devant les Nations Unies », annonce maitre Pierre-Olivier Sur, ancien bâtonnier de Paris et l’un des avocats conseils de Kamerhe.

En dehors de la consternation, les avocats du président de l’UNC dénoncent la violation des droits de l’homme dont ont fait montre les juges dans leur jugement.

« Il s’agit d’une violation grave des droits de l’homme, de la procédure, et l’application malveillante des textes sélectionnés à dessein. Le jugement met dans le lien de condamnation l’épouse, les enfants des personnes qui ne sont pas parties au procès. Daniel Massaro attend son jugement, mais le juge est allé au-delà de sa saisine, pour pouvoir atteindre les personnes non concernées par le procès. C’est une violation grave des droits de l’homme », a déclaré maître Kabengela, membre du collectif du directeur de cabinet du président Tshisekedi.

Dans la même logique, le parti de Kamerhe se dit déçu par cette sentence en défaveur de leur leader.
« Nous sommes consternés et choqués, parce qu’on s’attendait à ce que les juges puissent tenir compte des éléments pertinents soulevés par les avocats. Nous constatons que le tribunal est même allé au-delà de la réquisition du ministère public », fustige Aimé Boji, secrétaire général de l’UNC.