Par CAS-INFO
Kin-Kiey Mulumba est le premier haut cadre de la Majorité présidentielle à se porter candidat à la présidentielle du 23 décembre 2018. Coup de bluff ou réelle ambition ? Le dernier ministre de l’information de Mobutu qui s’est ensuite retrouvé à des différents postes sous le régime Kabila ne semble pas voir d’yeux pour la nouvelle plateforme électorale du Chef de l’État Joseph Kabila.
« Je ne crois pas beaucoup dans le FCC [le Front commun pour le Congo », a déclaré le chef de file du Parti Action, qui qualifie de non « crédibles », les nouveaux membres de ce FRONT. « Je ne vois pas ce que ces nouvelles personnalités apportent à la MP », a-t-il confié à la presse.
Kin-Kin Mulumba semble également prendre ses distances avec la Majorité présidentielle laquelle il reproche peu de soutien en faveur de « Kabila Désir », une opération qu’il a initiée en 2015 pour convaincre de la nécessité de maintenir Joseph Kabila au pouvoir. « J’ai appelé la Majorité a1 s’unir autour de ce projet, elle a refusé.
Partisan du maintien de Joseph Kabila au Pouvoir malgré l’interdiction de la Constitution, Kin-Kiey Mulumba avait estimé que l’immense Congo avait encore besoin du Chef de l’État actuel, seul à pouvoir faire face au défi sécuritaire du pays. Évincé du gouvernement à la suite des derniers changements politiques, l’élu de Masimanimba a attendu son moment à la veille de la date butoir de dépôt de candidature pour rebondir.