Le Premier ministre vient de déposer au bureau de l’assemblée nationale le projet de loi financière pour l’exercice 2017. « Le projet que nous venons de déposer répond aux besoins de la population », s’est félicité Bruno Tshibala à la sortie du Palais du peuple.
Mais le chef du gouvernement, tout comme le ministre du Bugdet qui l’accompagnait sont restés muets sur le contenu de leurs prévisions préférant réserver la primeur aux élus nationaux.
Quelques instants, auparavant, le Conseil des ministres avait adopté en présence du chef de l’Etat le projet dont le montant s’élèverait à plus de 10 Milliards de dollars selon le site d’informations Zoom Eco.
Avant même qu’il soit dévoilé, ce projet suscite déjà des doutes quant à son caractère que certains juge « irréaliste ». Pourtant, comparé au Gouvernement Badibanga juste ce chiffre est deux fois en nette augmentation.
En attendant le débat qui s’annonce houleux, la principale priorité est l’organisation des élections, normalement, avant la fin de l’année. Mais pour cela il faut un calendrier publié par la Commission électorale nationale indépendante. Ce qui n’est pas le cas pour l’instant.
Bruno Tshibala devra également s’employer à redresser l’économie du pays fortement perturbée a la fois par la crise politique et la chute des cours des matières premières à l’International.
« Ce projet prend en compte l’ensemble de ces priorités qui sont essentielles et qui résument les missions principales de notre Gouvernement », a-t-il commenté.
Un budget en augmentation permettrait également au Gouvernement de se donner les moyens de faire face à la situation sécuritaire notamment dans le Kasaï où les populations fuient la violence et plus de 400 000 enfants menacés par un risque de malnutrition aigüe