Par Tony-Antoine
C’est dans la soirée du 26 février que le Rassemblement des forces acquises au changement, principale plateforme d’opposition en RDC, a fait entendre sa voix au sujet des violences qui ont émaillé la marche du dimanche 25 février.
Après avoir salué la « détermination » du peuple congolais, la coalition de l’opposition dénonce la « répression et la brutalité du pouvoir contre des manifestants munis d’objets inoffensifs ».
Alors que les manifestations ont mis en lumière la sortie au grand jour des jeunes du PPRD, les désormais connus sous le signe de bérets rouges, l’opposition accuse le Pouvoir de « création et de formation des milices privées entrainées au Burundi en vue de semer la violence et la terreur », comme le stipule le communiqué.
Le Rassemblement de rappeler à ce sujet que l’entretien des milices est érigé en infraction de haute trahison par l’article 190 de la Constitution congolaise.
Autoproclamés « soldats politiques du Raïs », les bérets rouges étaient particulièrement mobilisés lors de cette 3e marche du CLC en envahissant notamment la Cathédrale Notre Dame du Congo. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, ils n’ont pas hésité de jurer de s’en prendre aux hommes en soutanes, qu’ils voulaient amener devant la police. Faisant ainsi allusions aux prêtres catholiques qui occupe les premières lignes de la contestation.