À Beni, les jeunes qui manifestaient contre l'insécurité dispersés par les forces de l'ordre qui ont tué deux d'entre-eux.

Par CAS-INFO

La cité de Mayi Moya s’est réveillée ce jeudi, vidée de ses habitants. Les villageois se sont réfugiés dans la brousse et d’autres dans des villages voisins après une nouvelle attaque perpétrée mercredi par des présumés ADF. L’incursion a coûté la vie à au moins 7 civils dont une écolière. Parmi les victimes surprises dsns leurs champs, se trouveraient aussi deux femmes.

La société civile locale qui parle encore d’un bilan provisoire affirme également qu’au moins 14 personnes sont portées disparues dont 8 femmes.

Le quartier de « Beni » pris pour cible par les assaillants ressemble ce jeudi à une cité fantôme. D’après des sources locales, les habitants en fuite ont pris la direction d’Oicha, Eringeti et d’autres se seraient même rendus dans la province de l’Ituri pour se mettre à l’abri.

Selon Noëlla Moliwavio, membre de la société civile de Beni, il existe une certaine méfiance entre la population et l’armée. À l’en croire, les forces de sécurité ne prennent pas très au sérieux des alertes et autres informations fournies par les habitants sur les opérations militaires.

Révolté par cette situation, le président de la société civile à Mayimoya, Patrick Musubao, estime que cette localité de dix-neuf mille habitants mérite un déploiement important des militaires pour éviter d’éventuelles attaques de ce genre.