Par Siméon Isako
Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS était ce vendredi 18 septembre devant les militants et cadres de son parti pour donner la version de fait du parti présidentiel face à l’éventuel accord Secret signé entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi mais aussi la non tenue du mini-sommet de Goma sur la sécurité dans les Grands-Lacs.
Selon lui, il n y a jamais eu un accord signé entre les deux autorités morales de CACH et FCC pour le retour de Kabila au pouvoir.
“Il y a une Interview accordée par l’ancien Directeur de cabinet du Chef de l’État honoraire à Jeune Afrique qui fait trop de bruits. Il y aborde la question d’un certain accord entre le Président Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila. Je vais revenir dessus et vous assurer que nous ne pouvons jamais nous engager dans des initiatives qui menacent l’intérêt du peuple, car pour nous, le pouvoir vient du peuple. Notre slogan, c’est le peuple d’abord. Félix Tshisekedi n’a des comptes à rendre qu’au peuple congolais et non à un individu quel que soit son rang que personne ne vous trompe sur l’éventualité d’une attente pour que Tshisekedi cède le pouvoir à Kabila en 2023″, a déclaré Augustin Kabuya.
Dans une interview accordée à Jeune Afrique, Néhémie Mwilanya avait révélé que l’accord secret entre Kabila et Tshisekedi prévoit la reprise du pouvoir par le FCC en 2023.
À propos du mini-sommet de Goma, il a indiqué que « de la même manière que le sommet qui devrait se tenir ici à Kinshasa dans le cadre de l’accord-cadre d’Addis Abeba a été reporté, le mini-sommet est reporté. C’est pour éviter le contact physique suite au Coronavirus. Beaucoup de pays ont fermé leurs frontières toujours à cause de cette pandémie. C’est ça la vraie raison. Mais comme c’était important qu’ils le tiennent par Visioconférence, ils vont le faire comme se font plusieurs réunions ce dernier temps par Visioconférence. Même le Conseil des ministres se tient en ce moment par visioconférence. Allez-vous me dire que les ministres ont boudé d’aller à l’OUA ? »,a expliqué Augustin Kabuya