Par Siméon Isako
Dans une correspondance adressée au président de la CENI, l’organisation internationale de la francophonie se dit être incapable d’auditer le fichier électoral de la RDC.
D’après elle, la durée impartie par la CENI le rend très difficile quant à sa réalisation.
« Vous avez bien voulu solliciter le concours de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour le déploiement d’une mission exploratoire dans le cadre de l’audit du fichier électoral en amont des élections générales du 20 décembre 2023 en Républiques de Démocratique du Congo. La Secrétaire générale me charge de vous remercier pour l’intérêt manifesté par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à collaborer avec l’OIF« , a écrit le directeur de cabinet de Louise Mushikiwabo à Denis Kadima.
L’OIF qui a déployé entre le 23 au 28 avril dernier, une mission exploratoire à Kinshasa, aux fins d’évaluer le contexte global de préparation et de déroulement du processus électoral et d’identifier les domaines dans lesquels l’OIF apporterait un appui , fait savoir que la durée impartie par la CENI pour l’opération d’audit
externe du fichier électoral (15 au 20 mai) « rend très difficile la réalisation de cet exercice impossible« .
Tirant les conséquences de ce qui précède, l’OIF annonce à la CENI qu’elle « ne sera
malheureusement pas en mesure de répondre favorablement à sa demande visant à l’accompagner dans l’audit du fichier électoral« .
Depuis quelques jours, la question est au centre des débats et réflexions entre journalistes, personnalités politiques et membres de la société civile.
L’OIF étant dirigée par une ressortissante du pays agresseur de la RDC, le Rwanda, ne pourra pas faire cet audit en toute responsabilité.