Le président de la République est arrivé dimanche soir à Addis Abeba où il doit prendre part au 29e sommet des chefs d’États de l’Union africaine, a annoncé le compte twitter de la présidence de la république. Une réunion au cours de laquelle il sera notamment question de la réforme des institutions de l’organisation panafricaine.
Pour Joseph Kabila, c’est la première sortie depuis le 30 juin. Depuis son court communiqué dans lequel il avait invité les Congolais à célébrer le 57e anniversaire de l’indépendance dans le « calme » et la « méditation ». Sans adresser son traditionnel discours à la nation suscitant de nombreux commentaires. Le chef de l’État avait justifié son silence par les « raisons de santé ».
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Le Président de la République #JosephKabila vient d’arriver à Addis Abeba pour participer au 29e #AUSummit pic.twitter.com/tqcuQRaidx— Présidence RDC 🇨🇩 (@Presidence_RDC) 2 juillet 2017
« Resserrer les liens »
Ce 29e sommet d’Addis Abeba tombe à pique pour le président congolais qui s’est ainsi envoler loin de Kinshasa. L’occasion d’aller jouer une nouvelle carte diplomatique et contrer l’opposition, mais surtout les pressions occidentales. Alors que la crise politique continue à s’enfoncer. « Il sera question de resserrer les liens », a d’ores et déjà promis le ministre des Affaires étrangères Léonard She Okitundu, qui espère que les Africains se ligueront contre les sanctions de l’Union européenne et des États-Unis.
Fin mai dernier l’UE a imposé des sanctions contre 9 personnalités proches de Joseph Kabila soupçonnées d’entraver la mise en œuvre de l’accord de la Saint Sylvestre censée permettre au pays d’organiser les élections d’ici à la fin de l’année. Mais cette perspective n’est plus tenable d’après tous les experts et selon le chef de l’État lui-même, qui a récemment rejeté « toutes pressions extérieures ».
Dans un communiqué, samedi, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC, Maman Sidikou, a appelé la classe politique congolaise à mettre en œuvre de manière « intégrale » et « sans délai » l’accord du 31 décembre 2016. Et la Ceni, à plublier « sans plus tarder » un calendrier électoral officiel et consensuel.