Par CAS-INFO
En temps normal, voilà qui passerait pour un exercice de routine. Normal. Seulement, voilà, Robert Mugabe vient de passer par là et cela mérite bien une attention. Au lendemain de la démission historique du président du Zimbabwe, Yoweri Museveni, au pouvoir en Ouganda depuis 1985, fait une apparition remarquable aux côtés des troupes d’élite de l’armée ougandaise. « J’ai assisté à un exercice des tirs réels interarmes au Centre de formation aux combats blindés de Karama. L’exercice a précédé l’évacuation des équipages des chars et des équipages d’autres véhicules de combat d’infanterie », a twitté le chef de l’État, en personne, tôt ce mercredi matin 22 novembre 2017.
I attended a combined arms live fire exercise at Karama Armoured Warfare Training Centre. The exercise preceded the passing out of tank crews and crews of other infantry fighting vehicles. pic.twitter.com/q7HSgJG5lB
— Yoweri K Museveni (@KagutaMuseveni) 22 novembre 2017
En pleine actualité brulante du continent, dominée par la chute de celui qui était jusqu’à ce mardi 21 novembre 2017 le plus vieux chef d’État dans le monde et surtout l’un des symboles de la « présidence à vie » en Afrique, Yoweri Museveni passe le message que lui tient sa place. Surtout, qu’entre lui et les UPDF, les forces armées du peuple ougandais, tout va bien.
À l’instar de la majorité de pays de la région des Grands Lacs, l’Ouganda est aussi secouée par la crise politique, notamment, constitutionnelle. À 73 ans, Yoweri Museveni ne pourrait plus se représenter pour un nouveau mandat en 2021, conformément à la constitution. Mais l’opposition l’accuse de vouloir modifier la loi fondamentale pour faire sauter la limite d’âge fixée à 75 ans.