FCC, CACH

Par CAS-INFO

André Atundu joue le « sapeur- sapeur-pompier » pour tenter de sauver une coalition en difficulté.

Alors que les divergences se sont accumulées ces dernières semaines entre partisans de Félix Tshisekedi et ceux de son allié, Joseph Kabila, l’ex- porte-parole de l’ancienne majorité présidentielle estime qu’il faut préserver cette alliance pour le bien du Congo.

D’après lui, « à l’état actuel, le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo n’a qu’un seul allié fiable et de taille en la personne de Joseph Kabila Kabange ».

Mais entre rompre ou continuer, le tandem Kabila – Tshisekedi n’a pas encore dit son dernier mot. Toutefois, depuis le début de l’année, des proches de l’ancien président dont sa sœur jumelle Jaynet Kyungu ou encore Kalev Mutond, son bras droit et ancien chef des services de renseignements ont été interpellés. De la provocation selon André Atundu qui pense que cette stratégie de « harcèlement politique » mise en œuvre dans les milieux du CACH devrait d’après leurs adeptes, aboutir à dénouer l’accord de coalition pour justifier la rupture politique FCC-CACH par un malentendu factice mais fatal ».

Dissolution du parlement : rien n’est gagné d’avance

Revenant sur l’éventualité de la dissolution de l’assemblée nationale, André Atundu déconseille cette option au président Tshisekedi. À l’en croire, un autre trop plein du FCC n’est pas à exclure.

« Dans l’hypothèse des nouvelles élections, faudrait-il totalement écarter l’éventualité du renouvellement d’une majorité parlementaire en faveur du FCC?. En tout cas, certains observateurs avisés y croient et les politiques réalistes l’intègrent dans leurs calculs », prévient-il.

Dans ce cas, ajoute M.Atundu, le chef de l’État se retrouvera dans une « position inconfortable dans la mesure où une telle coexistence consacrerait la philosophie de la lutte du pouvoir pour le pouvoir au lieu de militer avec énergie à satisfaire le peuple d’abord à travers la gratuité de l’enseignement et d’autres promesses dont les réalisations sont attendues de façon urgente par nos populations ».