Les députés sont de retour au palais du peuple pour la session ordinaire de Mars. Dans un contexte politique chargé, le président de l’assemblée nationale Aubin Minaku s’est placé dans le sens des enjeux.
Il a commencé par rendre hommage à l’opposant historique Étienne Tshisekedi décédé le 1er février dernier à Bruxelles. « Un grand combattant » pour lequel une minute de silence a été observée. Tout comme pour les victimes du Kasaï, Beni et Tanganyika, a sollicité Aubin Minaku.
Conclusion de l’arrangement particulier
Au sujet des discussions politiques supervisées par la Cenco et qui sont au point mort, Aubin Minaku a rassuré le public en inscrivant la session qui s’ouvre « dans un contexte singulier, marqué par la poursuite des négociations en vue de la conclusion de l’arrangement particulier dans l’objectif des élections », a-t-il souligné ajoutant qu’elle sera aussi marquée par un nouveau gouvernement.
Signé le 31 décembre 2016 entre la Majorité et le Rassemblement, l’accord dit de la Saint Sylvestre n’a pas connu le moindre début d’application. Il prévoit que le chef de l’État nomme un nouveau Premier ministre désigné par le Rassemblement. Un point de blocage qui perdure depuis la disparition du chef de fil de l’Udps.
Mais, les Congolais vont devoir encore patienter. Car une loi organique sera nécessaire pour l’installation Conseil national di suivi de la transition, a fait savoir Aubin Minaku.
À l’agenda de la session, il y a d’ailleurs la finalisation des lois pour les élections. Les députés vont également examiner le budget 2017 dont une majeur partie devra être consacrée au processus électoral.