L’alerte a été donnée à Kinshasa, Capitale de la république démocratique du Congo par le Directeur Général la Société nationale de l’électricité(SNEL) Eric Mbala. Dans son alerte alarmant, le DG indique clairement que la courbe d’eau au niveau du fleuve Congo en ce début d’année est déjà très basse, soit à moins de 150 mètres au niveau du barrage hydroélectrique d’Inga(complexe hydroélectrique qui desserve plusieurs pays d’Afrique centrale et australe). Et si la situation persiste, la fin du mois de février connaitra des délestages sévères.
La SNEL déplore par ailleurs plusieurs dégâts matériels causés dans ses installations. Dans différentes lignes, les poteaux ont cédé suite à la pluie diluvienne qui s’est abattue mardi 7 février sur la ville de Kinshasa, occasionnant ainsi le délestage et les perturbations dans la distribution de l’eau potable dans plusieurs quartiers de la capitale.
Contacté par CAS-INFO, un expert en environnement explique cette situation exceptionnelle par le réchauffement climatique observé à travers le monde.
Avec ses 4. 700 km, le fleuve Congo se classe en cinquième position mondiale par la longueur, derrière notamment le Nil et l’Amazone, pour le volume d’eau qu’il charrie. Son bassin, qui couvre une superficie de3. 800 km2 a la capacité d’alimenter une centrale de 140 millions de chevaux-vapeur, soit le cinquième du potentiel mondial.