Par Siméon Isako
Michel-Xavier Biang, président du comité des sanctions de l’ONU, dont l’instance a la charge de recueillir les informations sur l’origine et la circulation des armes dans des zones où se déroulent les combats entre rebelles et les FARDC, séjourne en RDC.
Dans une interview accordée à radio Okapi le jeudi 10 novembre, ce dernier a annoncé que le conseil de sécurité de l’ONU prendra des sanctions contre les pourvoyeurs des milices, opérant dans l’Est de la RDC.
« Toute entité ou autorité qui soutient les groupes armés qui opèrent notamment dans l’Est de la RDC peut être sanctionnée par le Conseil de sécurité des Nations unies, si tous les faits sont documentés ».
D’après lui, au cours de cette mission qui l’amènera au Rwanda et en Ouganda, Michel-Xavier Biang entend s’informer sur l’origine des armes que détiennent des hommes armés qui écument l’Est de la RDC dont le M23.
« Nous allons vers un certain nombre de pays voisins pour comprendre comment est-ce que ces groupes armés font pour s’armer, pour avoir les armements sophistiqués. Toutes les informations que nous allons recueillir, nous allons les porter à la connaissance du Conseil de sécurité de l’ONU pour que les décisions éclairées puissent être prises », a poursuivi Michel-Xavier Biang.
Le comité des sanctions de l’ONU va en outre documenter les cas de violations de droits de l’homme, des violences sexuelles commises dans la partie Est de la RDC.
Lors de l’audience avec le présiden du sénat le mercredi dernier, il avait fait savoir que l’embargo sur les armes ne concerne que les groupes armés et non le gouvernement congolais.