Des dossards de presse distribués le 24/11/2011 au commissariat général de la PNC à Kinshasa par Journaliste en danger (JED). Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Par Siméon Isako

Dans un communiqué de presse publié ce jeudi 10 novembre 2002, la Commission de la Carte d’Identité Professionnelle du Journaliste Congolais, qui dit agir conformément aux dispositions des articles 36 et 37 des statuts de l’UNPC et 2, 24, 25 et 26 de son statut particulier, rappelle à tous les professionnels des médias que notre pays fait face à une guerre imposée par les terroristes du M23 appuyés par le Rwanda.

« La Commission note qu’en pareil temps l’ennemi se sert aussi de portail médiatique pour vainement atteindre le moral collectif et réussir sa politique de recrutement des traîtres de la République Démocratique du Congo« , lit-on dans ce document signé par Jean Marie Bassa, président de la dite commission.

À cet effet, poursuit-elle, « il s’investit dans le recrutement des certains professionnels des médias. Ainsi, pour barrer la route à cette forfaiture, notre commission exhorte tous les journalistes congolais en ce qui concerne le traitement des informations sur la situation de l’Est à ne privilégier entre autres que des nouvelles en soutien à notre patrie et de ne pas accorder leurs micros et plumes à faire parler l’ennemi de la République« .


L’UNPC annonce qu’à dater de ce jeudi 10 Novembre, « un centre de monitoring des productions journalistiques est mis en place par la Commission pour suivre de près nos sorties et productions médiatiques« .

Elle menace que « Tout journaliste oeuvrant en RDC qui, pendant ce temps de guerre offrira son micro ou sa plume aux terroristes du M23 et leurs alliés Rwandais, se verra d’office retirer sa carte professionnelle« .

Pour Jean Marie Bassa, « La Commission de la Carte d’Identité Professionnelle du Journaliste Congolais invite les services de l’Etat à une considération juste des options et décisions prises par notre organe qui est le seul reconnu par les lois du pays en matière de reconnaissance de la qualité du journaliste en Rdc« .

En outre la commission de l’identification professionnelle, « décline toute responsabilité pour les conséquences qui découleraient des actes de publication ou diffusion dans les médias par des personnes qui portent abusivement la qualité de journaliste et qui se rendent ainsi coupables de l’usurpation de qualité de journaliste en Rdc« .