Par Siméon Isako

L’occupation de Bunagana fait toujours l’actualité en RDC. Plusieurs personnalités et structures continuent d’émettre leurs avis et réflexion afin de parvenir à mettre fin à cette crise sécuritaire qui est selon le gouvernement provoquée par le M23 soutenu par le Rwanda.

Dans sa dernière sortie médiatique du week-end, Monseigneur Donatien Nshole, porte-parole de la CENCO, a donné la position de son organisation vis-à-vis de ce sujet des attaques du M23.

La CENCO préconise le dialogue pour que la partie est de la RDC recouvre la paix.

« Je ne peux pas me taire quand on accuse la Cenco. Si vous lisez le dernier message d’encouragement du président de la Cenco, vous retrouverez un paragraphe où il est fait allusion à la violence dans l’Est. Il y est dit entre autres que la violence n’est pas une solution à nos contentieux« , a rappelé Donatien Nshole, avant d’ajouter : « il y a nécessité de la conversion. Il y a nécessité de dialoguer dans la mesure du possible« 

Les évêques fustigent les hostilités entre les rebelles du M23 et les FARDC. Pour eux, « le peuple congolais aspire à la paix et que la conversion et le dialogue restent la voie privilégiée pour la construction de la paix« .

Le parti de Moïse Katumbi s’inscrive dans la même dynamique.
Il appelle les autorités congolaises à ouvrir un dialogue à les voisins de la RDC.

Olivier Kamitatu Etsu, le porte-parole de Moïse Katumbi Chapwe a au nom de ce dernier fait savoir sur TV5 que La RDC a besoin d’une ligne claire, d’une armée forte. Et que la diplomatie engage un vrai dialogue avec les voisins.

« Nous avons vu récemment le président Tshisekedi assis à côté du président Paul Kagame. Et ensemble, ils ont signé un communiqué. Je n’ai entendu nulle part le qualificatif de pays agresseur. Je n’ai pas entendu non plus le M23 qualifié du groupe terroriste. Il y a comme un symptôme de paranoïa dans notre diplomatie congolaise. D’un côté, on crie au loup, de l’autre côté, on veut discuter. Il faut qu’il y ait une ligne claire. Et la population a besoin de cette ligne claire… Je pense que, en ce qui nous concerne, Moïse Katumbi considère que le pays a besoin que l’armée soit forte. Qu’elle fasse son travail. Au même moment, il faut que la diplomatie engage un vrai dialogue avec tous nos voisins », a-t-il souhaité.