Par Siméon Isako

Papy Mbungu, l’un des membres du syndicat de la Direction Générale de Dettes Publiques (DGDP), a été convoqué le jeudi 08 juillet par la justice.

Dans le mandat de comparution signé par monsieur Bonane, Avocat général près la cour constitutionnelle, il est obligé à ce dernier de se présenter faute de quoi il y sera contraint selon la loi.

Cette invitation de la justice qui tombe juste quelques jours après que les membres du syndicat de la DGDP aient affirmé que la demande du procureur général près la cour constitutionnelle contre Matata Ponyo dans l’affaire de la zaïrianisation n’avait pas sa raison d’existé.

« Ce qui se vit est une chasse à l’homme crapuleuse et honteuse contre le syndicat de la DGDP pour avoir contredit le Procureur Général près la cour constitutionnelle au sujet des présumés fictifs de la Zaïrianisation« , dénoncent les proches de Papy Mbungu.

Après les affirmations du Procureur général près la Cour constitutionnelle sur les prétendus fictifs dans le dossier « indemnisation des victimes de la zairianisation », l’Intersyndicale de la Direction générale de la dette publique (DGDP) est montée au créneau.
Dans une déclaration publique faite le jeudi 1er juillet 2021 à Kinshasa, les membres de l’Intersyndicale n’ont pas reconnu l’existence des fictifs dans les archives de la DGDP tel que soutenu dans le réquisitoire du Procureur général sollicitant la permission du Bureau du Sénat pour entendre le sénateur Matata Ponyo concerné Par l’ouverture d’une information judiciaire dans l’Office du Procureur général près la Cour constitutionnelle.

L’intersyndicale exige réparation.

Dans sa mise au point, l’intersyndicale de la DGDP juge de «forfaitaires» les allégations du Procureur général près la Cour constitutionnelle.

« La DGDP est un service public, conseil du Gouvernement en matière d’endettement public. A ce titre, son travail se conforme à la loi. Nullement, la DGDP a monté des dossiers pour le bénéfice de qui que ce soit. Les déclarations sur l’existence des dossiers fictifs qui n’existent même pas dans le grand livre de la dette publique est une tâche d’huile sur la crédibilité de l’institution qui gère la dette publique. Un service qui est l’un des piliers devant jouer un rôle très important dans la non accumulation des arriérés du service de la dette extérieure et la préservation de la dette extérieure de la RDC », a dit l’Intersyndicale.