Par Siméon Isako

La nouvelle a été livrée en exclusivité à CAS-INFO par des sources proches du dossier.

Celles-ci affirment que le complot contre la sûreté de l’État a été l’œuvre de plusieurs personnalités Congolaises mais aussi étrangères.

« Plus d’une dizaine d’arrestations sont signalées dans ce dossier depuis que le conseiller spécial a été interpellé par l’Agence Nationale de Renseignements,ANR« , a lâché cette source qui a requis l’anonymat et refusé de citer les noms des personnes impliquées mais aussi les jours et heures.

Toujours selon elle, « Ces arrestations ont eu lieu parmi des hauts gradés de la Garde Républicaine et d’autres unités des FARDC ainsi que des civils notamment des congolais et des étrangers« .

Notre source va plus loin pour rappeler que les pouvoirs étendus que la loi confère à l’ANR en fait l’unique service de l’Etat capable « d’entendre, d’écouter, de surveiller et d’interpeller tout citoyen, qui qu’il soit et quelle que soit sa fonction« .
François Beya, le conseiller spécial du chef de l’État Félix Tshiskedi en matière de sécurité, est aux arrêts depuis le samedi 5 février. Il est détenu à l’ANR.
Le 8 février dernier, la présidence de la république a publié un communiqué évoquant des « agissements contre la sécurité nationale », sans donner plus de détails et appelant au passage la population à la vigilance et au calme.