Kamerhe, 100 jours

Par CAS-INFO

Le procès en appel de l’ancien directeur de cabinet du chef de l’État s’ouvre ce lundi devant la Cour d’appel de Kinshasa/ Gombe. Vital Kamerhe aborde ce combat crucial en homme de foi. Il compte sur la grâce divine pour sortir de ce piège judiciaire et « retrouver les siens bientôt ».

C’est dans un communiqué, doublé d’un tweet, que le chef de file de l’UNC s’est exprimé. Au beau milieu de la nuit de dimanche à lundi, Vital Kamerhe s’est montré confiant. « Ce lundi 15 février, compte tenu de mon état de santé actuelle, c’est plein de foi et d’espoir, ragaillardi par toutes vos prières, que je me présenterai devant les juges à travers mes avocats, sachant que Dieu aura touché les cœurs des uns et des autres, pour que la vérité soit dite et qu’à l’issue de ce procès, je sois de nouveau parmi vous », a écrit l’ancien président de l’Assemblée nationale.

Ce message intervient après une série de prières organisées par son parti et ses proches un peu partout dans le pays. Vital Kamerhe les remercie, ainsi que « les autorités du pays qui ont permis que je bénéficie des soins médicaux au Centre Nganda d’où je vous écris », a-t-il ajouté.

Pas un mot en revanche sur Félix Tshisekedi ni sur l’Union sacrée en cours de construction. Vital Kamerhe, qui joue sa carrière politique avec ce procès, prend néanmoins soin de mobiliser son parti et alliés « à soutenir, sans faille, toutes les actions tendant à améliorer le social de la population de notre pays d’où qu’elles viennent ».

Accusé d’avoir détourné plusieurs millions de dollars américains dans le cadre du programme de 100 jours, l’ancien bras droit du chef de l’État a été condamné en première instance à 20 ans de prison. Une lourde peine assortie de perte de ses droits civiques notamment celui d’occuper une fonction officielle. Mais une montagne que le croyant Kamerhe va tenter de déplacer.