Par Dony Mukoko
La 72 assemblée générale de l’ONU qui s’ouvre ce mardi à New York abordera la situation en RDC où l’incertitude plane sur l’organisations des élections. Sur place en coulisse, les opposants à Joseph Kabila s’activent pour sensibiliser les dirigeants du monde.
Dans une déclaration commune diffusée dans la nuit de lundi à mardi, deux poids lourds du Rassemblement, Moise Katumbi et Felix Tshisekedi, et 3 membres de la société civile, André Mbata, Paul Nsapu et Floribert Anzuluni – signataires du Manifeste du citoyen congolais – exercent un peu plus de pression sur l’ONU. Objectif, en cas d’absence d’élections à la fin de l’année, obtenir l’appui des puissants du monde en faveur d’une transition sans Joseph Kabila.
Accusant le chef de l’État d’être responsable du non-respect de la constitution et de l’accord de la Saint sylvestre en vue de se maintenir coûte que coute au pouvoir, les signataires de la déclaration de New York adressent donc ce message à l’ONU :
« Pour prévenir le vide juridique et le chaos qui profil à l’horizon devant la perspective de la non tenue des élections le 31 décembre 2017 au plus tard, nous exigeons une transition sans Mr Kabila […] conduite par des personnes consensuelles éminentes chargées de préparer les élections démocratiques, libres, transparentes et paisibles qui ne sont pas possibles ni avec Mr Kabila ni avec la Ceni dans sa configuration actuelle »
Les responsables de l’opposition et de la société civile qui demandent à la communauté internationale de s’« assumer » pleinement face à la détérioration de la situation en RDC, martèlent par ailleurs que le peuple congolais rejettera tout projet de calendrier électoral qui ne serait pas conforme à l’accord di 31 décembre 2017 et tout projet de révision constitutionnel tendant à déverrouiller les dispositions intangibles de la constitution relative au nombre et à la durée du mandat du Président de la république.