Par CAS-INFO
Pas d’annonces fracassantes mais un message clair : les leaders de Lamuka restent unis après leur défaite aux élections du 30 décembre 2018, qu’ils continuent à contester.
Sans jamais citer le nom de Félix Tshisekedi, les soutiens de Martin Fayulu qu’avaient rejoint enfin samedi l’ex gouverneur du Katanga Moïse Katumbi, ont dénoncé non pas le nouveau président congolais mais son prédécesseur, accusé d’être responsable de la fraude électorale que vient de connaitre selon eux le pays.
« Les résultats des élections du 30 décembre 2018 ne correspondent pas à la vérité des urnes », souligne la déclaration lue à Bruxelles à l’issue d’une réunion de 3 jours. Pour Lamuka, le trucage des résultats, par Joseph Kabila, aggrave la crise de légitimité, a déclaré un porte-parole à la presse.
Condamnation de la « fabrication des résultats des élections » des législatives. Pas de mot d’ordre pour autant. En revanche, Fayulu, Katumbi, Bemba, Muzito et Matungulu, tous présents (à l’exception de Mbusa Nyamwisi néanmoins signataire du document), ont réaffirmé l’unité de Lamuka et leur « détermination à poursuivre ensemble le combat pour défendre le respect des pratiques démocratiques en matière électorale en vue de provoquer le changement tant attendu par le peuple», ont-ils écrit.
Ce nouveau combat, la coalition née à Genève pourrait le mener sous un label Lamuka appelé être transformé en une plateforme politique. Les 6 leaders politiques vont en examiner prochainement les possibilités. Mais aussi avec le peuple congolais appelé lui « à garder confiance dans l’avenir et à rester vigilant et combattif.»