La plénière se poursuit encore. Mais dans un discours applaudi en moitié suite à l’incident provoqué par la motion initiée par le député Toko Mulongo, voulant s’ opposer à l’investiture du nouveau premier ministre prétextant que sa nomination a été en violation de l’ accord de la Cenco et de l’ arrangement particulier, Bruno Tshibala a fixé quatre principales priorités.
En premier, il évoque la mobilisation des ressources internes et externes nécessaires pour financer les élections dans le délai. Au deuxième plan, Bruno Tshibala est revenu sur un concept très mal digéré par les congolais: « la stabilité du cadre macro-économique », allusion faite à la stabilisation et la relance de l’économie nationale caractérisée par la chute libre du taux de croissance. Rassurant sans conviction de maintenir la discipline budgétaire, source des financements monétaires dans un pays frappé par dépréciation de la monnaie nationale, la chute vertigineuse du pouvoir d’achat et l’inflation galopante.
Son programme prévoit également d’arrêter la dégradation du social des congolais et la restauration de la sécurité des personnes et de leurs biens sur l’ensemble du territoire national. Mais la question, c’est comment va-t-il réaliser cet exploit un pays où le plus souvent les chefs des gouvernements n’ont pas le contrôle des finances publiques ?