Par Siméon Isako
À l’occasion de la célébration du 36e anniversaire de l’Inspection générale des finances (IGF), le chef de service Jules Alingete Key, accompagné de son adjoint, Victor Batubenga, et des responsables des brigades, se sont pliés au jeu de questions-réponses : rétrospective et perspectives passées en revue avec des représentants de médias.
Plantant le décor, le chérif financier a commencé par rappeler les attributions de l’institution qu’il dirige avant de mettre en avant les performances réalisées depuis que Félix Tshisekedi a pris les commandes du pays, aussi , les avancées enregistrées depuis l’avènement de son équipe à la tête de l’IGF.
A travers cette émission, la direction de l’IGF s’est employée à lumière sur les préoccupations des journalistes, curieux d’en savoir un peu plus sur plusieurs questions d’actualité liées à la gestion des finances publiques.
L’autopsie des finances publiques faite, Jules Alingete Key est revenu sur le dossier de la faillite du Congo Airways qui fait débat ces jours-ci.
Pour le numéro 1 de l’IGF, comme un avorton, cette compagnie d’aviation a été détruite dès sa mise en route par des personnes sans foi ni loi animées par un esprit obscur de destruction.
La compagnie nationale Congo Airways, qui a suspendu ses vols nationaux depuis lundi 11 septembre 2023, a besoin d’au-moins deux aéronefs en location pour reprendre ses activités.
Son Directeur Général n’a pas manqué de l’annoncer, mercredi 13 septembre 2023, au Premier ministre Sama Lukonde.
Préoccupé par cette situation inquiétante pour la population congolaise, Jules Alingete Key implore le gouvernement de trouver une solution durable et immédiate à cette situation peu reluisante pour l’image du pays.
« Suite à cette situation inquiétante, la population congolaise commence à traverser dans un autre pays juste pour aller dans une province, c’est vraiment une honte pour la nation. Le gouvernement devra trouver une solution le plus vite possible : mettre à disposition 32 000 000 $, voire 100 000 000 $, car c’est une entreprise qui fait la fierté de notre pays », a fait valoir Jules Alingete.
La cessation d’activités de Congo Airways a sensiblement réduit les possibilités de transport aérien en RDC. Dans un pays où l’avion demeure le seul moyen qui relie les grandes villes. Beaucoup de passagers, en plus d’un bon nombre d’activités en sont ainsi pénalisés.