Par Siméon Isako

Les chose avancent à grand pas , seulement trois mois séparent les congolais des élections du 20 décembre de l’année en cours.
La campagne électorale pour les candidats Présidents de la République, députés nationaux, députés provinciaux est prévue du 19 novembre au 18 décembre 2023 et le 20 janvier 2024, est la date prévue pour la prestation du serment du Président élu.

Déçu par l’ organisation des élections précédentes , le peuple congolais émet son souhait ardent de voir les élections de Kadima réparer les erreurs du passé.

Conscient de la lourde responsabilité, le président de la CENI ne cesse de rassurer quant au respect du serment prêté par son équipe lors de leur investiture.

Au cours de son intervention dans le magazine « Marius Town Hall« , Denis Kadima se dit conscient du fait que la publication des résultats non conformes à la vérité pourrait plonger le pays dans un conflit.

« Le pays est sous agression et nous ne voulons pas ouvrir un autre front, il faut que celui qui a gagné, soit proclamé vainqueur, que celui qui a été désigné par le peuple soit proclamé« , a-t-il déclaré.

Le président de la CENI appelle ceux qui doutent à aborder comment le processus a débuté et comment il chemine dans le strict respect de la loi.

« La garantie est qu’il faut observer comment le processus évolue, s’il y a des maux vous les detecterez dès maintenant, sinon dans ce pays , il y a beaucoup des critiques au regard des déceptions liées aux élections précédentes. Il y a eu des contestations depuis 2006. Toutefois, acceptons que dans notre pays même un illustre inconnu qui n’est pas voté même par son quartier crie toujours à la triche lors de proclamation des résultats » a-t-il indiqué avant de poursuivre que « Mes collègues et moi, avons une dignité à préserver, nous sommes des patriotes. Nous sommes conscients du fait que notre pays doit se développer. Les mauvaises élections vont nous faire reculer, donc il n’y aura pas de compromission. Le vainqueur sera proclamé vainqueur. C’est pourquoi dans notre manière de faire, il y a la transparence« , a rassuré Denis Kadima.

D’après lui, « les gens ont tenté de faire croire à l’opinion nationale et internationale que lors de la cartographie on avait gonflé le centre (Kasaï) pour favoriser le président Tshisekedi d’avoir plus des députés, mais la loi sur la répartition des sièges a prouvé le contraire et tous se sont tu« .

Pour clore son propos Denis Kadima a insisté sur le fait que celui qui gagnera sera proclamé vainqueur.

« Loin de nous ces histoires des députés nommés« , a-t-il conclu.