Par Siméon Isako
L’opposition politique n’a pas marché comme prévu ce samedi 20 mai 2023.
Elle a été dispersée par la police et certains éléments de l’armée au moment les quatres leaders s’apprêter ensemble avec les militants de débuter leur événement.
Du côté de la police , sylvano Kasongo indique qu’ils ont été dispersés à coup des gazs lacrymogènes pour non respect de l’itinéraire donc des consignes.
Le président d’Ensemble pour la République, un des leaders de l’opposition qui ont appelé à la marche, dénonce la répression policière. Moïse Katumbi qui cahrge Félix Tshisekedi, l’appelle à revenir selon lui, à la raison pour sauver le peuple congolais dans la misère.
« Au début c’était avec des balles réelles tout ça c’est Monsieur Tshisekedi. C’est très triste, nous étions avec lui dans l’opposition, si on ne doit même pas respecter la population congolaise qui veut marcher parce qu’il y a la vie chère. Il n’y a rien qui marche au pays, il y a la corruption. Je crois qu’il doit revoir ce qu’on se disait dans le temps qu’on doit sauver ce peuple. C’est très triste, si ça venait de quelqu’un d’autre je serai d’accord pas Félix Tshisekedi », a dit Moïse Katumbi.
Matata Ponyo en ce qui le concerne, crie au scandale face à la répression subie par les marcheurs. Selon l’ancien premier ministre, le président Tshisekedi a viré vers un régime dictatorial.
« C’est un régime dictatorial aujourd’hui. Même à l’époque du président Kabila, on a jamais vu ça« , s’est-il plaint.
Selon le sénateur Matata, cette marche est une manière de protester contre un processus électoral « chaotique » que préparerait le président Tshisekedi pour briguer un deuxième mandat.
» (…) Alors que c’est une marche pacifique pour protester contre un processus électoral chaotique qui prépare le président Tshisekedi à prendre le pouvoir de force et aussi la vie chère et contre l’oppression que nous sommes en train de vivre aujourd’hui…les gens sont impayés, il y a des gens qui ont 11 mois d’impaiement de salaire« , a-t-il poursuivi.
Les leaders de l’opposition Fayulu, Sesssanga, Matata et Katumbi et leurs militants ont tenté de manifester ce jour pour protester contre la vie chère, le processus électoral jugé chaotique et l’insécurité à l’Est.