Par Siméon Isako
La Belgique a encouragé la stratégie diplomatique du Président Félix Tshisekedi, pour résoudre la crise dans l’Est du pays, lors des échanges, lundi à Bruxelles, entre le Roi Philippe et le vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a appris l’ACP auprès de ce ministère.
« La Belgique reste ferme dans son soutien aux processus de Luanda et de Nairobi pour que se taisent définitivement les armes dans l’Est de la RDC », a déclaré, à l’issue de cette audience, la ministre belge des Affaires étrangères, des Affaires européennes, du Commerce extérieur et des Institutions culturelles Fédérales, Hadja Lahbib, citée par la source.
Le Roi des Belges a rappelé, à cette occasion, « sa position intransigeante contre les terroristes du M23 ».
« La situation sécuritaire dans l’Est, les élections de 2023, le climat des affaires ainsi que la question du réchauffement climatique sont autant de sujets qui ont fait l’objet de l’audience que sa Majesté le Roi Philippe a bien voulu accorder à Christophe Lutundula », signale en outre la source.
Par ailleurs, très sensible à la détresse des populations victimes des récentes inondations, fait savoir la source, la Belgique a envoyé 1300 kits pour ces sinistrés.
Condamnation du « groupe M23 »
Au mois de mai 2022, la Belgique avait condamné, dans un communiqué parvenu à l’ACP, « les violences dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) et en particulier les attaques du groupe M23 contre les forces armées congolaises (FARDC) et contre les troupes de la MONUSCO ».
« La Belgique appelle toutes les parties impliquées à un arrêt immédiat des combats et une désescalade urgente. Elle appuie les déclarations de l’ONU, appelle à utiliser les mécanismes existants de résolution des différends et de vérification conjointe des incidents et soutient le processus de Nairobi », notait le communiqué.
Le Royaume de Belgique avait saisi cette occasion pour rappeler « son attachement à l’intégrité territoriale de la RDC » et promis de « continuer d’appuyer les FARDC et la MONUSCO, y compris par la formation de bataillons de réaction rapide ».