Le rapt a eu lieu mardi dans la mine de Namoya à Kabambare contrôlée par la société canadienne Banro. D’après les témoins contactés par CAS-INFO, des inconnus ont fait irruption dans les installations minières en plein jour et amené avec eux 5 otages de différentes nationalités. Parmi eux, un Tanzanien et un Français sont toujours retenus. 3 autres otages ont été libérés.
Pour libérer les deux autres, les preneurs d’otages qui ne sont pas toujours identifiés exigent une bagatelle somme de 1 Million de dollars, explique l’Administrateur du territoire de Kabambare.
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Namoya est une mine d’or sous les pieds des populations pauvres. Ce qui provoque de tensions sociales de temps en temps selon la société civile du Maniema. Pourtant, ce n’est pas l’argent qui manque.
Entrée en production commerciale depuis Janvier 2016, l’usine de Namoya prévoit des chiffres stratosphériques. Selon les prévisions de Banro, à pleine capacité, la mine devait produire l’an passé entre 9.000 et 10.000 onces d’or par mois.
Depuis 1961 où l’exploration régionale été menée, la production historique totale à Namoya a été estimée à 278 000 onces d’or, selon les chiffres fournis par la firme canadienne.