Par Siméon Isako
Dans une interview accordée ce mercredi 02 mars à Top Congo , Jimmy Ambumba, président de la Commission politico-administrative et juridique de l’UDPS, a donné de la voix au sujet de la polémique qui sévit actuellement sur la scène politique en rapport avec la modification de certains articles de la constitution adoptée en 2006 sous le régne de Joseph Kabila.
D’après ce dernier, certains articles de la loi fondamentale qui existent par méchanceté, devront subir une modification.
« Prenons le cas de l’article 10 qui donne la nationalité en bloc parce qu’un groupe de gens se retrouveraient sur le sol Congolais à son indépendance, sans toutefois mettre des garde-fous, catégoriser le degré de nationalité, prendre des mesures conservatoires au cas où le bénéficiaire de cette nationalité marche sur les intérêts du Congo« , a-t-il déclaré sur Top Congo.
Ce cadre du Parti présidentiel fait comprendre que cette envie est liée à l’intérêt général du peuple et que le chef de l’État Félix Tshisekedi n’est pas dans une dynamique de changement de la constitution du pays même si pour lui, il n’y a pas quelque endroit où on a précisé la période où on doit revisiter un ou deux articles de la loi fondamentale.
« C’est lorsque le besoin se fait sentir, lorsqu’il y a urgence pour l’intérêt supérieur de la nation. On peut donc intervenir à tout moment. Le Chef de l’État Félix Tshisekedi n’a nullement l’intention de changer la Constitution. Nous parlons droit, la modification de la Constitution, c’est autre chose« .
Pendant ce temps, Steve Mbikayi, député national et coordonnateur du front Patriotique prêche pour que la durée du mandat d’un chef de l’État soit ramené à 7 ans au lieu de 5 ans.
« La démocratie nous coûte plus cher que le développement. En 2018, les élections nous avaient coûté 1,200 milliards 200 millions; C’est à de 120 millions par an. En rentrant au septennat, on fera l’économie de 240 millions par un mandat .Valeur de 50 chars de combat pr dissuader l’autre là. En Afrique, tous les 5 ans on dépense beaucoup pour des élections qui n’apportent aucun changement de fond!
Que perdrions nous en restaurant le septennat?
Soumettons la révision de l’art 220 de notre constitution au référendum lors des élections de 2023. Que le peuple tranche« , a-t-il lancé.
Et de poursuivre « La constitution ne peut être taillée sur mesure! La suppression des institutions budgétivores ou la restauration du septennat ne peut s’appliquer qu’ à la législature suivante. Engageons un débat républicain sans faire allusion aux hommes! ».