L‘esprit de la conférence de Berlin continue toujours à planer sur la conception des occidentaux, ces pays en majorité de l’Europe, dont la Belgique considèrent qu’ils ont un droit d’ingérence qui leur donne préséance dans l’exploitation des ressources naturelles de la RDC. Coïncidence malheureuse chaque fois que cette vision bute au refus de l’actuel président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, il continue à se créer une rébellion, une guerre voire une agression. A en croire le politologue Freddy Mulumba Kabuayi, les tireurs de ficelles se recrutent toujours au Rwanda avec pour mission de déstabiliser la RDC et surtout réussir leur plan de balkanisation. Le boycott de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo au dernier sommet UE-UA et l’ultimatum lancé pour le remplacement des gouverneurs militaires à l’Est du pays interpellent profondément le directeur général du Magazine la Renaissance Africaine.
La permanence des guerres dans certaines provinces de la partie orientale de la RDC (les deux Kivu, la Province Orientale, le Katanga) depuis deux décennies poussent de plus en plus Freddy Mulumba Kabuayi à scruter terre et ciel pour en déterminer les causes profondes en vue d’y apporter des solutions idoines. C’est dans cette perspective que le magazine Renaissance Africaine et l’association sans but lucratif « Conscience nationale congolaise » ont décidé d’organiser périodiquement des conférence-débats, avec des personnes ressources de tous les horizons, sur les grandes questions qui se posent en RDC.
L’objectif n’étant as seulement de créer une masse critique sur le devenir du pays mais surtout de parvenir à comprendre, notamment la tragédie humaine qui se vit à l’Est de la RDC, partant de la récurrence des rébellions et autres, agressions des pays frontaliers particulièrement le Rwanda soutenus curieusement par le bloc anglo-saxon.
C’est dans cette série de conférence-débats et des profondes réflexions que ce professionnel des médias a , une fois de plus, interpellé ce mardi 22 février 2022 les congolais à prendre conscience de ce vaste complot contre leur pays et faire échec aux balkanisateurs.
Adhérant à la profonde réflexion d’Emile Baroko, analyste politique et spécialiste des Grands Lacs sur le départ réclamé des gouverneurs militaires par une franche de la société civile, le politologue Freddy Mulumba Kabuayi pense que l’état de siège met très mal à l’aise Paul Kagame et tous ses complices qui ne savent pas contrôler à ce jour certaines zones du pays .
Et surtout que ce dernier s’est illustré dans l’exploitation illicite des minerais précieux de l’Est de la République Démocratique du Congo qu’il a toujours convoité.
Pour faciliter cette exploitation illicite durant toute cette période, le DG du magazine la Renaissance Africaine confirme que le Rwanda a créé et multiplié des groupes armés, avec la complicité avec autorités civiles et militaires de Kinshasa.
L’autre hypothèse d’Emile Baroko soutenue par Freddy Mulumba réside sur le point de l’implication de plusieurs politiciens dans cette kermesse noire, c’est ainsi que les FARDC ne pouvaient jamais mettre fin à ces guères de l’Est.
Entre-temps, cette exploitation illicite des minerais de l’Est de la RDC rapportait chaque année au Rwanda, plusieurs milliards de dollars Américains, au détriment de la RDC propriétaire qui au contraire, ne fait que compter les morts.
Depuis quelques années, le Pays de Kagame est même cité parmi les pays producteurs des minerais comme le coltan et l’or que le Rwanda ne produit pas en réalité.
Alors que la RDC s’enfonçait dans la misère, le Rwanda s’enrichissait et se développait avec l’argent volé chez-nous.
Heureusement, avec l’idée géniale que le Président Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo a eu d’instaurer l’Etat de siège en Ituri et au Nord Kivu, les choses ont pris un autre cours, avec un impact direct sur l’Economie Rwandaise.
Cette situation ne peut qu’expliquer l’énervement de Paul KAGAME ces derniers temps.
Depuis l’instauration de l’Etat de Siège, avec des animateurs qui échappent totalement au contrôle de Kigali, les groupes armés sont en grande difficulté et ne cessent de perdre du terrain chaque jour. C’est ce qui explique les massacres des populations qu’ils multiplient dans le but de faire pression sur le peuple congolais, ainsi que sur le président Felix pour amener ce dernier à reculer.
Avec la mutualisation des forces entre les FARDC et l’armée Ougandaise, les choses se sont encore accélérées. Des grandes bases des ADF, CODECO, et autres FPIC, tombent les unes après les autres. Cela a permis de découvrir même des aérodromes secrets en plein foret, d’où décollaient discrètement, des avions chargés des minerais, à destination de Kigali.
Aujourd’hui, à cause de l’Etat de Siège, les recettes de cette exploitation illicite des minerais de la RDC, ont sensiblement baissé au Rwanda.
Pour prendre seulement l’exemple de l’Or, la production Rwandaise de ce métal précieux est tombé de 26.000 tonnes à 0,15 tonnes seulement, soit de plus d’un milliard de dollars Américains, à six millions de dollars. Autant dire que la production d’Or a tout simplement disparu. La même tendance est aussi observée pour les autres minerais.
Vous ne pouvez pas imaginer la conséquence que cela aura sur l’Economie Rwandaise, et par ricochet sur la vie sociale au Rwanda les jours à venir. Voilà qui rend Paul KAGAME fou, et le pousse à multiplier des déclarations incendiaires, chaque fois qu’il en a l’occasion.
Selon les dernières informations en notre possession, KAGAME serait déterminé à obtenir la fin de l’Etat de Siège en Ituri et au Nord Kivu à n’importe quel prix sinon, en obtenir tout au moins, le remplacement des animateurs, avec l’espoir de retrouver des officiers acquis à sa cause, ou ceux qui peuvent coopérer avec lui.
Comme les animateurs actuels de l’Etat de Siège sont intraitables, pour atteindre son objectif, l’homme de Kigali a choisi cette fois-ci de passer par la société civile d’abord en Ituri, ensuite au Nord-Kivu, avec à la manœuvre, Moïse KATUMBI TCHAPWE et Jean BAMANISA dans les coulisses. Il est, parait-il, très sûr de réussir son coup car dit-il, il vient d’obtenir le remplacement du commandant Région militaire du Sud-Kivu, le Général Bob KILUBI par la même stratégie.
Selon les révélations des sources sures et concordantes, ces deux politiciens Congolais, KATUMBI et BAMANISA auraient reçu de KAGAME, d’énormes sommes d’argent pour manipuler la société civile à cette fin.
Le temps jouant terriblement contre Kigali, il a été demandé à ces deux politiciens d’accélérer l’opération de déstabilisation de l’Etat de Siège. C’est l’explication de cet ultimatum de 10 Jours lancé au Président Felix TSHISEKEDI pour remplacer le lieutenant Général LUBOYA N’KASHAMA Johnny qui échappe au contrôle de Kigali, et que ce dernier n’arrive pas à maitriser.
Lancer un ultimatum au Président de la République et croire qu’il va s’incliner est non seulement une naïveté, mais aussi un manque de respect à l’endroit du chef, qui mérite d’être sanctionné. Le Président de la République est libre de procéder à des reformes nécessaires quand il voudra, et comme il voudra.
Des sources bien introduites dans les milieux de sécurité, signalent des enquêtes en cours, afin de mettre la main sur tous ceux qui sont impliqués dans ce complot contre l’Etat de Siège. Katumbi et Bamanisa travailleraient en synergie avec certains supérieurs militaires à Kinshasa.
Des arrestations sont attendues ces jours-ci dans les rangs des politiciens, des autorités militaires, ainsi que des responsables de la société civile qui auraient reçu l’argent de Kigali via KATUMBI et BAMANISA pour cette mission. Certaines personnes passeraient déjà aux aveux, parait-il.
Les jours à venir nous réservent encore beaucoup de surprises.
Tribune de politologue Freddy Mulumba Kabuayi avec Emile Baroko, analyste politique du Grand Lacs