Par Siméon Isako
Après avoir annoncé le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement provincial que dirige le gouverneur Théo Ngwabidje Kasi, les députés auteurs de cette motion « se sont frottés les mains estimant que l’essentiel du travail a été fait; que le gros arbre qu’ils veulent abattre ne tient plus qu’à un fil », dénonce Clément Masonga, analyste politique.
« Des documents, dont l’authenticité a été vérifiée et prouvée puisqu’émanant et du Conseil d’État et de la cour d’appel de Bukavu, inondent les réseaux sociaux. Ces documents (lettres et Arrêts) posent sérieusement la question de la validité de la démarche entreprise par 12 députés provinciaux signataires de la motion de censure. L’arrêt REA 040 qui été revêtu de la formule executoire ne reconnaît pas à Lwamirha, Zirhumana et Musongela la qualité de député provincial », indique Clément Masonga.
En conséquence, les actes posés par cet ancien président de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu sont nuls et de nul effet. La motion de censure qui avait ses douze signatures réglementaires devient caduque avec la perte de la qualité de député par monsieur Georges Musongela. Monsieur Lwamirha ayant été invalidé perd tous les avantages liés à son ancien poste de président, c’est notamment la rémunération et dans les heures qui viennent on sera pas surpris d’assister au retrait de tous les policiers qui assurent sa garde. Ce n’est que normal.