Par Siméon Isako
La rencontre était prévue pour ce Jeudi 21 octobre en N’kamba mais elle n’aura finalement plus lieu.
L’ambassadeur américain qui avait sollicité et obtenu un rendez-vous avec le chef de l’Eglise Kimbanguiste , n’effectuera plus le déplacement de N’kambacomme comme prévu.
Dans une correspondance lui adressée en date du 15 octobre et dont une copie est parvenue à CAS-INFO, le chef spirituel de l’Eglise Kimbanguiste, Simon Kimbangu, a signifié au représentant des USA en RDC , l’impossibilité de le recevoir à N’kamba ce mercredi.
Il motive sa décision par des raisons d’ordre logistique.
« Par la présente, nous avons l’honneur de vous présenter nos civilités et porter à la connaissance de votre excellence, que pour de raisons logistiques nous sommes dans l’impossibilité de recevoir votre illustre délégation à la date annoncée« , lit-on dans cette correspondance signée par
Landau Ndombasi, directeur de cabinet.
Les sources proches de cette confession religieuse avait dénoncé le fait que Mike Hammer, ambassadeur des USA en RDC, celui de l’Espagne et celle de la Grande-Bretagne tenaient à se rendre à N’kamba pour obtenir la mise à l’écart de Denis Kadima , qui a été entériné le samedi dernier comme candidat président de cet organe.
« Mike Hammer, ambassadeur des USA en RDC, Carlos Roblès, ambassadeur d’Espagne et Emily Maltman, ambassadrice de la Grande-Bretagne, seront à Nkamba le 21 octobre 2021, ils ont pour ce faire adressé une correspondance à sa divinité Simon Kimbangu pour solliciter une rencontre. Déjà nous sommes informés que les discussions tourneront autour de la question de Denis Kadima. Ils veulent à ce que ce dernier soit mis de côté comme le soutiennent les églises catholiques et protestantes » , avait révélé à CAS-INFO une source proche de Simon Kimbangu.
Toujours selon cette dernière « l’église Kimbanguiste est loin de céder à toute pression interne ou externe face à cette question. Elle laisse la dernière décision à la majorité des confessions religieuses conformément à la charte » .
Et de conclure, « nous ne sommes pas prêts pour accepter le néocolonialisme. Nous allons les recevoir mais la position de l’église reste connue face à ce sujet de la désignation du président de la CENI« .