Par Siméon Isako
Ludovic Kalengayi, coordonnateur national du Programme Multisectoriel de Vulgarisation et Sensibilisation (PMVS) a dans une déclaration faite le lundi 18 octobre à Kinshasa, accusé de Moïse Katumbi de financer les mouvements citoyens afin qu’ils posent des actions contre le chef de l’État Félix Tshisekedi.
Ludovic Kalengayi a à cette occasion mis en garde ces structures de la société civile.
« Nous mettons en garde le parti politique Ensemble pour la République ainsi que tous les cadres qui se sont permis d’instrumentaliser les jeunes des mouvements citoyens tels que LUCHA, Filimbi et autres en finançant les actions qu’ils ont prévues au cours de ce mois contre le RAM. Ces actions sont contre le président de la République. Ces jeunes se préparent dans le but de saboter les actions du chef de l’État. Nous ne sommes pas d’accord avec ces actes barbares qu’ils envisagent de poser », a-t-il déclaré.
D’après le coordonnateur de cette association, ces mouvements citoyens travaillent en connivence avec la jeunesse de son parti politique.
« Les jeunes d’Ensemble pour la République ont organisé aujourd’hui une activité à Kintambo magasin où ils ont appelé tous les mouvements citoyens à pouvoir les rejoindre pour préparer de prochaines actions contre le RAM. La jeunesse Katumbiste a même fait un communiqué officiel portant la signature de son coordonnateur national pour ces actions. C’est l’élément pratique qui prouve que Moïse Katumbi est derrière cette campagne contre le RAM parce que la coordination de la jeunesse d’Ensemble pour la République ne peut engager le parti sans pour autant avoir son aval », a précisé le coordonnateur national du PMVS.
De son côté, la LUCHA, Filimbi et le Mouvement National des Consommateurs Lésés (MNCL) ont accordé un ultimatum de 72 heures au gouvernement pour supprimer le RAM. Au cas contraire, ils vont se déployer sur l’étendue du territoire national pour des actions citoyennes.