Par Siméon Isako
Qui retarde le prononcé de l’arrêt du conseil d’état sur le dossier Atou matubuana contre la République ? En tout cas c’est la question que pose la société civile et bon nombre des analystes politiques de cette province, qui n’hésitent pas de charger les dirigeants du conseil d’état.
Pour rappel, les avocats du Gouverneur d’Atou ont saisi le conseil d’état en vu d’attaquer le message phonique du vpm de l’intérieur N° 25/CAB/VPM/MININTERSEDECAC/AOWKO/086/du 05 septembre 2021 portant communication de la décision de destitution du Gouverneur Atou matubuana, nul n’ignore que c’est depuis le 17 septembre que l’audience à eu lieu au conseil d’état au cours de laquelle les brillants avocats du Gouverneur Atou ont « démontré devant le juge unique que la décision du VPM ASELO était illégale et irrégulière car se basant sur arrêt en interprétation. Selon le fonctionnement du conseil d’état, dans le deux jours qui suivront , il devait se prononcer« .
Curieusement s’étonne la société civile du Kongo-Central, « nous sommes à plus de deux semaines aucun arrêt n’a été rendu. Cette question qui intéresse plusieurs organisations de défense des droits de l’homme risque de devenir une affaire politique que judiciaire« .
Elle demande au président de la République, garant de bon fonctionnement des instructions de « veuillez » car c’est l’état de droit qui risque d’être mis en mal.
Et par la même occasion, elles en appellent à « la sagesse et l’expérience » du Président Vunduawe qui, ne jure que sur la crédibilité de son institution pour permettre à cette province de « reprendre son élan de développement caractérisé par l’ouverture des plusieurs chantiers sur toute l’étendue de la province qui aujourd’hui son en arrêt par manque d’un leadership doublé de management et moralité« .