Par Siméon Isako
Apres deux jours de négociations, c’est tard dans la nuit de vendredi 24 septembre, vers 1h30 du matin, que les experts des deux pays réunis en deux commissions techniques distinctes, pilotées par le secrétaire général aux Hydrocarbures pour la partie congolaise et par le secrétaire d’État au pétrole angolais, après avoir travaillé d’arrache-pied.
En toile de fond des discussions, la finalisation de la feuille de route des projets retenus dans le cadre de la Zone d’intérêt commun (Zic) en lien direct avec l’exploitation du brut pétrolier dans le bloc 14.
Un délai de trois mois est accordé aux experts pour soumettre le contrat devant ouvrir l’exploitation du pétrole dans cette partie commune entre la RDC et l’Angola.
Dans le même temps, il a été convenu que ce contrat soit signé au courant du premier trimestre de l’année 2022 à Kinshasa.
Il importe de signaler que c’est depuis 2007 que l’exécution de projet visant l’exploitation du pétrole dans le bloc 14 sommeille dans les tiroirs côté congolais. Tandis que la partie angolaise tire profit de l’exploitation de l’or noir contenu dans son périmètre, mais pas que.
L’autre volet des échanges portait sur l’accommodement de la commercialisation dans le respect des normes requises des produits pétroliers en provenance d’Angola.
Une identité de vues s’est dégagée après des échanges empreints de convivialité sanctionnés par la signature du protocole d’accord entre le ministre Didier Budimbu et son homologue angolais Diamantino Azevedo.
La délégation congolaise regagne Kinshasa ce samedi, avec la satisfaction du devoir accompli.