Par Siméon Isako

Marie-Pascale Malanda, Coordinatrice de l’Agence congolaise pour la Transition écologique et Développement durable (ACTEDD), a clôturé, ce jeudi 23 septembre 2021 à Kinshasa, les travaux du 1er atelier national sur la transition écologique, énergétique et sur la finance climatique.

Dans son mot, elle fait comprendre ce Forum a été d’une grande importance dans la mesure où l’enjeu mondial actuel est d’atteindre le développement sobre en carbone afin de lutter contre dérèglement climatique. D’où l’Organisation du 1er atelier afin d’impulser le débat national sur la transition écologique et énergétique en RDC.

« J’ai trouvé que tout le monde était participatif. Il y a eu de très grandes contributions. On a passé la première étape, celle de la mise en débat de la transition énergétique et écologique. J’insiste surtout sur la transition énergétique parce que nous sommes au cœur d’un enjeu. Le développement sobre en carbone se fera avec la contribution de la RDC. Nous avons les potentiels énergétiques, nous avons les minerais, la production hydrogène qui va venir. Donc, nous avons en dehors des forêts,tous les outils pour contribuer à cette décarbonisation de l’économie mondiale« , a déclaré Marie-Pascale Malanda.

Après ce forum, viendra l’étape de l’application des conclusions pour afin de ne pas passer à côté des opportunités.

« La prochaine étape sera de voir comment on va mettre tout cela en œuvre. Est-ce qu’on va réfléchir à un plan national sur la transition énergétique de façon à pouvoir revoir la plan qui existe déjà, l’articuler par rapport à ces enjeux importants ou à cet enjeu important pour ne pas passer à côté des opportunités« , a-t-elle ajouté.

Marie-Pascale Malanda Diatuka a précisé que ce 1er atelier national a été organisé avec le fonds du trésor public. Une preuve de plus pour démontrer que la RDC est déterminée à trouver des solutions pour une transition écologique.

« Au niveau du financement, déjà pour organiser l’atelier, il faut reconnaître que c’est un financement interne, donc sur les fonds du Trésor public, sur le crédit de la Présidence. C’est déjà montré de notre côté, qu’on est impliqué parce qu’on n’allait pas attendre les financements extérieurs. Mais l’enjeu climatique est en même temps une justice climatique. Ce qu’il y a des responsables de l’empoisonnement de la planète et il y a des pays qui n’ont pas eu le temps de se développer et qui ne peuvent plus se développer par exemple en s’appuyant sur les énergies fossiles. Donc, nous devons faire un saut vers les énergies renouvelables. C’est un coût important. On ne va pas faire de la mendicité. On est simplement en train de jouer le jeu avec les autres pays. Il y a des responsabilités et des financements doivent venir d’autre part de l’extérieur« , a ajouté Marie-Pascale Malanda Diatuka.

Coordinatrice de ACTEDD ne veut pas s’inviter dans le débat sur la levée ou pas du moratoire sur les forêts de la RDC. Tout en reconnaissant qu’il s’agit d’un processus à respecter, elle laisse le droit au ministère de l’Environnement et Développement durable.