Par Siméon Isako
Diomi Ndongala, président de la Démocratie chrétienne (DC) a été arrêté le vendredi par la police et se au Camp Lufungula en attendant les enquêtes.
Il est accusé d’avoir violé une mineure de 14 ans. Condamné en 2014, sous Kabila, à 10 ans de prison pour même infraction, Diomi avait bénéficié en mars 2019, sous Félix Tshisekedi, d’une libération conditionnelle.
Sous le pouvoir de Kabila, l’arrestation et la condamnation de Diomi a été mal perçue par l’ensemble de l’opposition. son épouse Patricia Diomi, affirmait que la condamnation de son mari découle d’un plan mis en place par le pouvoir de Kinshasa pour neutraliser les opposants ne-kongo, originaires notamment du Kongo-Central et jugés, selon elle, « très hostiles au pouvoir de Joseph Kabila ».
Ministre de la justice à l’époque, Alexis Thambwe Mwamba avait interdit à Diomi Ndongala de ne pas se retrouver dans un périmètre de 500 mètres d’une école des filles pendant les heures des cours.