Le vice-ministre des ressources hydrauliques craint pour sa sécurité et il sollicite une protection du gouvernement. Dans une lettre adressée au Premier ministre, Willy Mishiki, empêtré dans un soupçon rocambolesque sur la mort d’Étienne Tshisekedi, affirme être l’objet de menace de mort.
« Lors d’une émission en Lingala j’avais dénoncé les leaders du Rassemblement qui se servaient d’Étienne Tshisekedi comme tremplin alors qu’il n’était pas intéressé par les fonctions du président du Conseil National de suivi […] J’avais ainsi prédit qu’il ne reviendra pas occuper ces fonctions lui imposées par les opportunistes », écrit le vice-ministre qui assure que ladite émission lui a créé des ennuis.
Il cite la journaliste belge Colette Braeckman qui aurait déclaré, selon lui, que « Tshisekedi aurait été empoisonné par le régime Kabiliste et que Willy Mishiki serait tué dans quelques mois par le pouvoir de Kinshasa suite à ce meurtre secret d’État ».
Pour tout cela, Willy Mishiki sollicite une protection particulière pendant le déroulement des funérailles et en définit lui-même les contours en demandant au Premier ministre qu’il lui soit confié une mission au Nord et Sud Kivu dans le cadre de l’inspection des services de son ministère. Deuxième possibilité, qu’il soit placé dans un hôtel sécurisé de Kinshasa pendant les moments de fortes tensions politiques, précise-t-il.