Par Caddie Kulab
C’est ce vendredi, 12 mars qu’a eu lieu l’élection à la présidence de la confédération africaine de football, (CAF).
Et sans surprise, le milliardaire Sud-Africain, Patrice Motsepe a été élu par acclamation pour remplacer Ahmad Ahmad à la tête de cet organe qui gère le football Africain.
Ils étaient cinq en course. A quelques jours, les autres candidats se sont retirés un après l’autre laissant ainsi le champ libre au Sud Africain.
Candidature unique, qui a manœuvré ?
Pour certaines voix bien dans les sérails du football mondial, c’est le président Infantino qui aurait manœuvré en coulisses afin de placer l’un de ses hommes à la tête du football africain.
De son côté, le président de la Fifa ne cesse de nier ces allégations.
« Je ne me suis pas mêlé de l’élection du président de la CAF. Je n’ai pas d’agenda caché« , clame le président de la FIFA.
Malgré ce démenti, des observateurs du football africain continuent à accuser le président de la FIFA. Ils évoquent notamment les événements qui ont précédé cette élection
Le président de la Fifa pour commencer, à d’abord écarter le président sortant, le malgache Ahmad Ahmad et son entourage pour avoir la voie libre.
Ensuite, certains candidats tenaces qui pouvaient faire face au sud-africain sont contraints à se rallier à lui. Ces derniers sont incités par le N°1 de la Fifa, qui aurait facilité ces alliances, à l’occasion de sa tournée en Afrique au mois de février dernier. N’est-ce pas suffisant pour pointer du doigt Infantino?
Si pour certains sportifs, c’est l’ombre de l’homme fort de la Fifa qui se cache derrière Motsepe, d’autres par contre saluent l’arrivée du milliardaire à la tête de la CAF, c’est le cas de la République démocratique du Congo.
« Nous africains l’avons élu, c’est un africain, président d’un grand club, Mamelodies Sundowns, ce n’est pas un parvenu, mais un sportif bien connu, les gens peuvent raconter ce qu’ils veulent, mais nous on croit en lui, nous le soutenons et nous allons également l’accompagner« , a déclaré à CAS-INFO le Vice-président de la Fecofa, Théobald Binamungu, depuis Rabat, au Maroc.
De son côté, la officiellement apporté son soutien au nouveau prei de la CAF.
« Motsepe est un businessman capable de changer beaucoup de choses et de laver l’image de cette instance, il est également capable de sortir le football africain de la situation financière difficile« .
Plusieurs analystes sportifs estiment qu’après cette élection une longue série des polémiques autour de la gestion de la confédération africaine de football, s’annonce.